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J’ai commencé le vélo de route à 20 ans sans avoir vraiment fait de vélo avant. Cela m’a pris sur un coup de tête un matin et j’ai dit à mon père que je voulais faire du vélo.
Je n’ai pas eu à négocier ou défendre longtemps mon souhait puisqu’à l’époque je passais la plupart de mon temps sur des jeux vidéo. Ce qui l’exaspérait tout en le rassurant. J’ai fait beaucoup d’erreurs, j’ai appris beaucoup aussi. Je vous aiderais à mieux débuter que moi.
Même si vous débutez, assurez-vous d’avoir un vélo à la bonne taille. Un cadre de vélo trop grand ou trop petit peut causer des douleurs au dos, au cou, aux épaules et aux genoux. Le vélo pourra être inconfortable et vous occasionner des blessures. Une mauvaise posture peut également réduire l’efficacité de votre pédalage ; les efforts à fournir sont plus importants qu’il ne devrait.
Sans aller jusqu’à réaliser une étude posturale. D’autant plus que vous ne savez pas encore à quel point vous aimerez le vélo. Quelques précautions sont à prendre pour les réglages.
Cela ne coûte pas une fortune, mais il faut s’équiper un minimum pour pouvoir faire du vélo en toute sécurité et un certain confort.
Oubliez les chaussettes aérodynamiques, casques aérodynamiques et autres équipements chers qui ne vous feront rien gagner physiquement tout en vidant vos finances.
Je suis un fervent partisan du fait qu’il faut évoluer avec son matériel même si l’on a les moyens d’acheter le meilleur matériel à ses débuts.
Ces conseils sont valables pour toutes les pratiques du vélo (VTT, Gravel, etc.).
En France, il n’est obligatoire que pour les enfants de moins de 12 ans. Pour des raisons évidentes, il faut le porter systématiquement.
Les casques sont obligatoires pour les cyclistes professionnel (le) s depuis juin 2003 avec une exception pour les arrivées en altitude qui sera levée en 2005. Cela fait à peine 20 ans. Aussi étrange que cela puisse paraître aujourd’hui, les cyclistes se sont opposés au port du casque avec l’argument de la liberté. Ça rappelle les réactions pour le port obligatoire de la ceinture de sécurité dans les voitures en France en 1973 (pour les personnes à l’avant uniquement).
Toujours est-il que cette décision de l’Union Cycliste Internationale (UCI) est arrivée à la suite d’un drame.
Andrei Kivilev est décédé des suites d’une chute durant la course Paris-Nice le 11 mars 2003. Sa mort aurait pu être évitée s’il avait porté un casque ce jour-là.
Le casque ne supprime pas le risque de conséquence grave. Il protège très efficacement des fractures.
Vous pourriez vous dire que vous ne roulez pas si vite que cela ; on peut s’ouvrir le crâne sur un trottoir ou la route lors d’une chute à faible vitesse voire à l’arrêt.
Aujourd’hui, on trouve des casques esthétiques, qui ne vous feront pas l’impression de porter une enclume sur la tête et qui ne vous donneront pas chaud. Tout cela pour un prix raisonnable. Pas besoin d’acheter un Kask Elemento à 375 € ou un Specialized Prevail (330 €) pour débuter.
On en trouve de très bien chez Décathlon pour environ 30 €. On peut même noter une montée en gamme et un modèle avec la technologie M.I.P.S depuis peu pour les budgets un peu plus élevés. Un prix défiant toute concurrence.
Je trouve le modèle Racer particulièrement beau dans ce coloris.
On en trouve également chez EKOI avec des prix intéressants durant les périodes de promotions.
Il n’y a aucune raison valable de ne pas porter de casque.
J’ai commencé avec un Specialized Echelon, cadeau de mon père qui avait perdu tout espoir que son fils pratique du sport. Aujourd’hui, je porte un Specialized Propero III avec un capteur ANGI.
Si vous avez l’habitude de vous balader à vélo, d’utiliser des vélos en libre-service ou les locations pour les visites en vacances, vous penserez sûrement qu’il n’est pas nécessaire de faire l’acquisition d’un cuissard.
Erreur MONUMENTALE.
Vous en trouverez chez Decathlon pour des tarifs contenus (y compris le haut de gamme) qui dispose d’une collection dédiée aux femmes. Les modèles avec bretelles seront plus confortables et plus stables sur le vélo. Idem chez EKOI, un peu plus onéreux.
J’utilise encore des cuissards Van Rysel et je peux vous dire qu’ils sont excellents. J’ai depuis d’autres cuissards de marque plus cher, cela n’a jamais changé mon avis. Le rapport qualité/prix est imbattable.
Il vaut mieux éviter les cuissards de premier prix et de marques exotiques inconnus qu’on peut trouver sur les marketplaces. Ils ne coûtent pas cher, mais ne sont pas toujours confortables, peu durables et pourraient vous laisser une très mauvaise expérience.
IMPORTANT : le cuissard se porte SANS sous-vêtements. En porter provoquera inconfort et irritations.
J’en ai porté plusieurs mois à mes débuts avant que l’on me le dise.
C’est un débat mêlant confort et sécurité. Il est vrai que certains cyclistes professionnel (le) s n’en mettent pas.
Au-delà du confort que cela pourrait apporter, le principal argument pour moi est le fait que lorsque l’on chute ; le premier réflexe est d’utiliser ses mains.
Le problème ? La main est un organe très complexe avec une concentration de nerfs, de veines, d’os (etc.) et la moindre blessure peut vite se finir en chirurgie spécialisée. C’est pour cela que les nombreuses blessures de fin d’années avec les huîtres font beaucoup de dégâts.
Un dessin vaut mieux que mille mots.
Cela peut conduire à une perte de sensibilité ou pire de fonctionnalités.
Les gants n’empêcheront pas une fracture en cas de choc violent, mais limiteront coupures et brûlures.
J’en mets systématiquement même si j’ai fait une sortie sans pour tester mon poste de pilotage qui est très confortable. Si vous êtes dérangé par les rembourrages, de nombreuses marques proposent des gants de type « Race » qui n’en dispose pas.
Mettez des gants.
Aucun débat sur cet accessoire non plus ! Je ne comprends pas les cyclistes qui n’en portent pas tant cela peut être dangereux. Je les porte systématiquement quelque soit les conditions y compris la nuit avec des verres transparents.
Je pense que ce n’est pas nécessaire de vous expliquer l’importance des yeux dans nos vies et les risques pris en cas de blessure.
La vue est précieuse et fragile et elle doit être le sens le plus exposé dans la vie quotidienne. Encore plus quand on pratique du vélo.
Indispensable à la vie et au moral, le soleil n’en reste pas moins très dangereux. Une surexposition sans protection accélère le vieillissement de la peau et augmente le risque de cancers.
Le mélanome uvéal est un cancer rare, mais le risque existe et la peau des paupières est très fine et sujette au coup de soleil.
Les rayons ultra-violets (UV) du soleil attaquent les couches de l’œil et augmentent le risque de :
Cela amuse certaines personnes qui me disent que je suis complètement paranoïaque et que je n’ai pas l’âge d’avoir ce genre de préoccupations. Cela ne m’empêche pas de vivre et ce n’est pas quand les problèmes surviennent qu’il faut s’en charger. Surtout qu’avec la vue, les problèmes sont souvent irréversibles et/ou empirent dans le temps.
Je pense que porter des lunettes est un acte de prévention trop simple pour s’en passer. On passe très facilement des heures au soleil à vélo et les UV traversent les nuages.
Le monde est plein de danger pour l’intégrité de l’œil. Si le soleil détériore les structures internes, il faut le protéger des chocs.
À vélo, avec la vitesse, tout objet se déplaçant dans l’air peut se transformer en missile qui fera de gros dégâts en cas d’impact.
Cela peut être les gravillons projetés par les voitures (ou autres usages et même des cyclistes), les insectes, les branches et tout ce qu’on peut imaginer. Quand on sent les chocs dans les lunettes, je préfère ne pas imaginer si les projectiles atteignaient l’œil.
Dans cette catégorie, des éléments moins dangereux a priori. Irrigations et gênes pourraient vous faire chuter et vous blesser.
Je pense à la poussière et au sable soulevés par le vent, les pollens et autres particules en suspensions dans l’air. Les engins agricoles et les moissons, les évènements climatiques et le vent quand le temps est sec. Tout est susceptible de créer du danger.
On peut noter aussi la boue présente sur les routes durant les jours humides.
Il vous faut des lunettes avec un marquage CE, idéalement de catégorie 3 et adapté au sport.
Elles sont majoritairement en polycarbonate : un matériau léger et très résistant.
Pas besoin de dépenser une fortune pour être correctement protégé. Vous n’aurez pas besoin des dernières lunettes de la marque Oakley à plus de 270 € : Oakley Kato pour débuter ; ni après d’ailleurs.
On en trouve des très bien chez Decathlon pour moins de 20 € et même des lunettes disposant de technologies plus avancées (photochromique par exemple) pour des prix intéressants comparés aux grandes marques.
Je vous donne une alternative.
J’ai testé il y a quelques années une paire de lunettes 100 % française (développement et fabrication) d’une jeune marque française : Coqluche. Elle propose des lunettes multisports avec des verres polarisées pour moins de 10 € ! Vous avez bien lu, je vous le mets en gras. Que dire de plus à part « Cocorico » ?
J’ai été impressionné par la qualité du verre qui n’a rien à envier à des marques connues avec des modèles plus chers. Elles ne sont pas parfaites. Elles sont vraiment excellentes, surtout pour ce niveau de prix qui offre souvent des lunettes au mieux très moyennes. Vous ne trouverez aucune autre paire avec des verres vraiment polarisés à ce prix.
Malheureusement, je n’ai pu les garder : la monture n’était pas adaptée à la morphologie de mon visage (au niveau du nez). C’est vraiment dommage. Si un jour un modèle adapté au nez plus large est commercialisé, j’en achèterai. Malgré mes lunettes actuelles (Oakley Jawbreaker avec des verres Prizm Road Jade). J’en ai offert une paire d’IGUAZU à une débutante qui en fut ravie.
Les conditions météorologiques peuvent changer rapidement pendant une sortie à vélo. Idéalement, il faut anticiper les variations et emporter des vêtements appropriés.
La plupart du temps, on débute à la belle saison et une pluie d’été est souvent désagréable, mais sans conséquence.
Il faut trouver un juste milieu entre anticipations sans acheter tout l’équipement pour rouler dans des conditions hivernales. Si vous êtes frileux, un petit coupe-vent/pluie peut faire l’affaire pour un coût contenu. Cela rendra vos sorties plus agréables si besoin. Les vestes RC100 de Van Rysel sont une bonne option. Elles sont disponibles en version homme et version femme.
Le vélo de route peut être exigeant sur le plan physique, et une hydratation adéquate est essentielle pour maintenir les performances et éviter la déshydratation. De même, sous-estimer l’importance de la nutrition peut entraîner une baisse d’énergie pendant la sortie. Les débutants devraient apprendre à emporter suffisamment d’eau et de collations nutritives pour éviter la fatigue prématurée.
Au-delà de la fatigue, les efforts intenses peuvent entraîner des malaises, des réflexes et une vigilance dégradés.
Il est courant de croire que le cyclisme sur route est une activité coûteuse à cause des prix des vélos haut de gamme, des équipements techniques et des accessoires sophistiqués. Cette idée reçue est une erreur. La pratique peut être adaptée à différents budgets sans compromettre la qualité de l’expérience. Il existe de nombreuses options abordables qui permettent aux débutants de se lancer sans dépenses excessives.
Soyons honnêtes, ça coûte un peu plus cher (euphémisme) que la course à pied qui nécessite peu de matériel.
L’image de cyclistes arborant des vélos ultramodernes et des tenues de marque peut renforcer le mythe que le cyclisme sur route est réservé aux personnes disposant d’un budget considérable. Cela peut être dissuasif.
Pourtant, il y a des alternatives. Les modèles des années précédentes peuvent être des options économiques pour ceux qui souhaitent essayer le cyclisme sur route. La plupart des marques offrent une large gamme d’équipement adapté à tout niveau et budget.
Nous avons la chance d’avoir en France les magasins Decathlon qui a une large gamme à des prix compétitifs. En plus, le haut de gamme est excellent malgré la différence de prix avec de plus grandes marques. L’ancienne marque BTWIN avait une mauvaise image malgré la qualité des produits, Van Rysel a changé la donne.
Pour ceux qui pensent que ça reste une marque “bas de gamme” lisez ceci. Si cela ne pose pas de problèmes aux coureurs de l’équipe Cofidis avec la victoire de Victor Lafay sur le tour de France 2023… Nous devrions tous être content de pouvoir s’équiper comme eux sans avoir a vendre un rein pour s’équiper.
La marque Ekoi offre aussi de très bons équipements pour des prix réduits avec des promotions régulières. Pas besoin de se ruiner.
Il faut se concentrer sur les priorités du moment et s’équiper de manière réfléchie. Par exemple, ça n’a pas de sens d’acheter des chaussures à plus de 300 € avec vos premières pédales automatiques ni les meilleures pédales automatiques.
Vous chuterez forcément au début le temps de vous habituer à ce nouveau système. Mieux vaut abîmer des chaussures peu chères et vous faire plaisir par la suite si vous le souhaitez.
Il faut voir le vélo comme un investissement progressif au fur et à mesure que vous vous développerez.
Il y a beaucoup de choses que l’on peut acheter d’occasion sans crainte et profiter de matériel plus haut de gamme pour un coût très réduit. Depuis quelques années, les vélocistes proposent de plus en plus des vélos d’occasions révisés. Entre écologie, pénuries des pièces neuves et le reste, le marché de l’occasion à le vent en poupe.
Je ne conseillerai pas d’acheter un casque d’occasion, car il a une durée de vie et votre tête en dépend. Tout le reste hormis les pièces d’usures peut l’être. Compteurs, transmission et pièces diverses et variées.
J’ai même déjà vendu des pièces neuves sur les sites comme Leboncoin ou Troc-vélo.
Faites toutefois attention aux prix trop alléchants par rapport aux produits originaux. Une paire de roues valant 3500 € vendue 400 € par exemple. On trouve malheureusement des produits de contrefaçon manifeste sur ces sites, mais aussi des produits « générique » de mauvaise qualité.
Personnellement, je peux toujours fournir une facture d’achat de tout ce que je vends. Ce n’est pas le cas de tout le monde et sans tomber dans la paranoïa il faut être vigilant.
J’achète autant que possible des produits d’occasions et j’en ai sur mon vélo. Ma transmission sans fil SRAM Red Etap n’a pas été achetée neuve. Il y a des choses que je n’achèterais pas neuves, car je trouve que les prix sont exagérés. Je ne dis pas que les pièces ne valent pas leur prix, mais si on peut les avoir d’occasion c’est encore mieux.
Il serait dommage de s’en priver.
Imaginez que vous confiez votre vie et votre intégrité physique à votre vélo à chaque sortie.
Un défaut d’entretien pourrait entraîner des conséquences graves en cas de défaillance ou de casse. Il n’y a pas de carrosserie de protection comme pour une voiture.
Au-delà de l’implication de votre vie et de votre santé, le manque d’entretien et de soin de votre vélo vous coûtera cher en remplacement et occasionne des dépenses inutiles et évitables.
Il faut laver régulièrement son vélo. C’est un moment parfait pour inspecter le vélo. La fréquence dépend de la saison et de votre pratique. Je lave très peu mon vélo l’été. En hiver, ça peut être à chaque sortie. Le lavage est indispensable, surtout quand les conditions sont humides ou les routes salées.
La transmission est un élément essentiel du vélo et doit être entretenue régulièrement pour éviter l’usure prématurée et les dysfonctionnements. L’efficacité de pédalage sera également affectée en cas d’entretien insuffisant. La transmission c’est le nerf de la guerre.
Il faut apprendre à nettoyer et à lubrifier correctement la chaîne, à vérifier l’usure des pignons et des plateaux.
Il faut apprendre à nettoyer et à lubrifier correctement la chaîne, à vérifier l’usure des pignons et des plateaux.
Ces vérifications doivent être adaptées en fonction du volume de votre sortie, de la saison et des conditions des routes
Cette grosse révision peut être semestrielle si vous souhaitez rouler toute l’année.
Il est préférable d’apprendre le plus tôt possible les opérations de maintenances simples pour limiter le coût et les délais d’attente. Par exemple le changement de pneus, de chambres à air, des patins et plaquettes, de la chaîne, des plateaux, etc.
Il vous faudra aussi quelques connaissances pour résoudre les difficultés rencontrées durant les sorties comme les crevaisons.
Depuis la crise du COVID et l’explosion de l’utilisation des vélos et vélos à assistance électrique, les disponibilités dans les ateliers des vélocistes peuvent être limitées.
Pour être honnête, je ne sais pas tout faire et le vélo finit systématiquement chez le vélociste pour toutes les opérations concernant le passage des vitesses. Pour le reste, je me débrouille plus ou moins et me suis équipé progressivement au fil des années.
La régularité est la clé de tout et un élément indispensable au succès de votre pratique du vélo.
C’est un sport cruel qui demande une pratique régulière. Si vous espacez trop les sorties, vous ne progresserez pas. Il vaut mieux faire un peu régulièrement que de grosses sessions trop espacées.
Il pourra être très difficile de rouler l’hiver si vous débutez. Les conditions sont difficiles et demandent un équipement spécifique.
En revanche, au début de l’automne, les journées sont encore longues et les températures agréables. Le changement de saison est magnifique avec les arbres qui passent à l’orange. À la fin du printemps aussi c’est très agréable de rouler.
Beaucoup de cyclistes roulent exclusivement l’été ce que je trouve dommage.
Si vous vous concentrez sur le traitement de « l’actualité » vélo par les chaînes d’informations et la presse il y a de forte chance que vous soyez inquiet, anxieux et avec une peur inutile.
Je trouve ça assez fou que même des cyclistes tombent dans l’excès d’informations négatives.
Alors oui il y a parfois des problèmes avec d’autres usagers de la route, des accidents avec des blessés et des décès. Il y a surtout une majorité de cyclistes qui passent une vie sur le vélo sans problèmes majeurs.
Je ne vais pas vous dire que la pratique du vélo est sans risque. À moins de ne rien faire et dans ce cas, la sédentarité vous tuera ; il n’y a pas d’activité sans risque. Avoir le chiffre exact de cyclistes impliqués dans des accidents ne vous aidera pas à vous améliorer à vélo.
Je roule plusieurs milliers de kilomètres chaque année et passent des centaines d’heures à vélo et les problèmes se comptent sur les doigts d’une main et sans conséquences.
Vous trouverez des conseils pour améliorer vos influences négatives dans l’article : les 3 livres qui ont changé ma vie.
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J’ai séparé l’article en deux pour qu’il soit moins long.
Les 5 erreurs identifiées :
Le désir d’aller trop vite dès le début peut être une erreur qui limite votre progression, votre sécurité et votre plaisir. Il est important de comprendre que le développement en cyclisme sur route nécessite une approche progressive pour éviter les risques et maximiser les bénéfices.
Quand on débute, on est motivé et souvent tenté de rouler sans prendre le temps de récupérer.
Ignorer la récupération peut entraîner une fatigue persistante et une diminution des performances à long terme. Il faut intégrer des jours de repos et des sorties plus légères après des sorties intenses. C’est indispensable. Cela réduit le risque de surentraînement, de blessures et améliore la performance globale.
On apprend avec le temps à se connaître, comment mieux se gérer et connaître ses limites raisonnables.
Se fixer des objectifs ambitieux de vitesse moyenne ou de distance peut être décourageant, surtout quand on débute. La frustration si vous ne parvenez pas à atteindre les performances voulues aussi vite qu’escomptées peut compromettre votre motivation à continuer.
Plutôt que de se concentrer uniquement sur des chiffres, il faut se concentrer sur l’amélioration de ses sensations au fil du temps.
Il peut avoir beaucoup de jours sans où l’on a l’impression de ne pas avancer. Il ne faut pas se décourager.
Dites vous que cela arrive aussi aux cyclistes plus confirmés et même les cyclistes professionnels ont des journées difficiles.
Si vous êtes régulier, vous aurait le plaisir de vous donner des supers objectifs, notamment à la montagne.
Il est naturel d’être enthousiaste et de vouloir relever des défis, mais il faut commencer doucement et éviter de choisir des parcours trop difficiles.
À moins que vous ne soyez un sportif de haut niveau débutant le vélo, ne vous lancez pas dans une “cinglés du mont Ventoux” au bout d’un mois ou de vous lancer dans une traversée des Alpes à vélo.
Une surestimation peut (va) conduire à une fatigue excessive, à un manque de plaisir, de la souffrance et même à des blessures. Cela risque de vite vous décourager avant même d’avoir découvert le vélo.
Commencer par des itinéraires simples avec le moins de dénivelés possible pour progresser tranquillement et acquérir de l’endurance et de la confiance.
Les habitudes générales sont indissociables du vélo. Sans pour autant vivre l’ascétisme des cyclistes professionnels, il faut adapter son hygiène de vie pour favoriser l’activité physique.
Souvent négligés (y compris par moi), les étirements sont très importants.
Ils permettent :
Veillez à vous échauffer même si vous estimez que vos sorties ont un rythme de ballade. C’est très important de ne pas partir « à fond ». Cela pourra vous blesser les muscles et les articulations, surtout si vous n’êtes pas parfaitement habitué à l’effort.
C’est valable pour tous les cyclistes.
10 à 20 minutes à un rythme modéré et quelques mouvements articulaires font l’affaire.
Vous risquez de vous rendre compte assez rapidement que pour prendre du plaisir et augmenter ses performances à vélo ; la case nutrition est obligatoire.
Avec une alimentation déséquilibrée, vous aurez l’impression de ramer et de manquer d’efficacité.
Mangez des féculents complets, des légumes et des fruits, des oléagineux, des matières grasses non saturées, etc. vous aidera à obtenir une progression physique significative.
Une consommation trop fréquente d’alcool ralentira votre récupération et le sucre doit être limité.
Risque principal : Les crampes : un vrai fléau qui peuvent être très douloureuses.
Boire en quantité suffisante aide à éliminer les toxines accumulées dans les muscles pendant les sorties et améliore la récupération.
N’hésitez pas à inclure des eaux minérales après des sorties particulièrement chaudes où vous avez beaucoup transpiré. La perte en sels minéraux est importante.
Le sommeil joue un rôle crucial dans la performance et la récupération des sportifs. Bien sûr, un bon sommeil est essentiel dans l’hygiène de vie globale.
Pendant le sommeil, le corps entre en phase de réparation et de régénération. Les tissus musculaires endommagés pendant l’exercice sont réparés et renforcés pendant le sommeil. Cela favorise une bonne récupération musculaire et une augmentation des capacités.
Les hormones de croissance sécrétées durant les premières phases du sommeil sont essentielles pour la réparation et la croissance des muscles et des os.
La fatigue liée au manque de sommeil peut nuire à la précision et à la coordination nécessaires pour faire du vélo.
La concentration, les temps de réaction et la prise de décision sont également dégradés. En plus des risques de blessures, cela peut créer des accidents.
Le sommeil joue un rôle important dans la régulation de l’inflammation liée à un exercice physique plus ou moins intensif.
Vous avancerez forcément à votre propre rythme, il ne faut pas brûler les étapes.
La comparaison constante avec d’autres cyclistes va générer de la pression inutile et diminuer le plaisir. Chaque cycliste a un parcours unique en termes de capacités et d’expérience. En débutant (mais aussi après), il faut se concentrer sur sa propre progression, en célébrant ses réussites personnelles et en se fixant des objectifs réalistes basés sur son référentiel.
Ce phénomène est renforcé par les plateformes comme Strava où chaque sortie peut être sujette à une comparaison excessive. Utilisez les outils sans que cela ne devienne une contrainte pour vous.
Strava : outil indispensable ?
Il y a un certain complexe sur le matériel et l’équipement, mais cela ne concerne pas que les débutants.
C’est vrai que l’on voit des vélos de haute technologie, du matériel et des équipements dernier cri et de gadgets sophistiqués partout à grand renfort de communication et de publicités. Les vélos des pros coûtent jusqu’à 18 000 € et certains cyclistes passionnés ont ce genre de matériel pour le plaisir.
Succomber à la tentation de comparer excessivement votre propre matériel à celui des autres cyclistes peut entraîner des problèmes d’estime de soi, de frustration et des dépenses inutiles. Il est essentiel de garder à l’esprit que le matériel ne définit pas la qualité de votre expérience du vélo.
Dans les faits, le matériel ne fait pas tout. Quelle que soit la gamme du vélo, ce sont vos jambes et vos capacités physiques qui vous feront avancer. C’est vrai qu’un vélo plus léger vous facilitera l’effort à la montagne, mais il vaut mieux se concentrer sur votre forme physique. Le matériel léger coûte très cher et vous serez plus efficient à perdre 1 kg de gras que d’alléger votre vélo à coup de milliers d’euros.
Un super compteur dernier cri ne vous aidera pas à rouler plus vite ni à progresser non plus et vous n’en ferez pas grand-chose au début. Concentrez-vous sur l’essentiel !
Un vélo haut de gamme offre des avantages, mais un vélo moyen de gamme vous fera également pleinement profiter du vélo. L’entraînement, la technique de pédalage, la nutrition, l’habitude de changer les vitesses correctement et vous sentir progresser sont autant d’éléments qui ont un impact significatif sur vos performances et votre satisfaction.
Il n’y a pas de mauvais vélo, seulement des vélos qui peuvent ne pas être adaptés à votre pratique.
En débutant, vous roulerez relativement peu en distance et en fréquence. Les vélos d’entrée de gamme sont parfaitement adaptés et vous permettront de débuter plus sereinement avec un vélo plus tolérant et moins rigide. Un minimum de technologie vous permettra d’apprendre sans avoir 1000 choses à gérer et sans que le moindre pépin, la moindre casse ne vous coûte un bras.
Quand vous commencerez à rouler plus vite, plus longtemps et plus régulièrement il sera envisageable de changer pour du matériel plus adapté ou tout simplement pour vous faire plaisir.
Je vais vous raconter quelque chose qui m’a profondément marqué quand j’ai commencé le vélo de route. Malheureusement de façon négative.
Je vous rappelle le contexte : j’ai 20 ans et après une illumination soudaine et l’envie de faire du vélo de route, mon père m’achète mon premier vélo. Un trek 1.5 en aluminium avec fourche en carbone équipé en Shimano Tiagra magnifique avec sa robe blanche « glacier ». Prix public conseillé ~1200 € ; payé 700 € chez un vélociste.
J’ai eu droit à la tenue complète avec les conseils du vendeur (maillot, cuissard, casque, gants et lunettes de soleil) et le nécessaire de réparation (multi-outils, pompe, rustines…) pour rouler. Un équipement très basique et abordable, mais parfait pour débuter.
Je suis heureux comme tout.
Je commence à rouler un peu seul pour découvrir le vélo et apprendre à utiliser la transmission, me heurte à mes premières limites physiques. Je suis incapable de monter la côte (1,3 kilomètre à 9,4 % de moyenne de pente) qui mène à mon domicile donc je dois appeler mon père au pied quand j’ai fini.
Les débuts d’une nouvelle activité, quoi.
Je rencontre un cycliste qui m’invite à le rejoindre un samedi matin dans un lieu avec très peu de circulation où roulent les cyclistes. Ce qui rassure mon père, inquiet de me savoir sur la route. L’équivalent en Île-de-France pourrait être l’hippodrome de Longchamps. Il me donna énormément de conseils et m’expliqua les rudiments du vélo de route. Je roulais avec lui comme je pouvais et j’ai commencé à voir mes progrès.
Un matin, à l’arrêt avec d’autres cyclistes dont mon mentor j’entends un des présents dire fort en rigolant :
« Mais qu’est-ce qu’il fait là lui avec son vélo de merde en alu ? On n’est pas là pour rigoler ici ! »
Je peux vous dire que ça a eu sur moi l’effet d’une bombe. J’avais envie de le traiter de « conn*** » et lui demander s’il pensait que c’était la bonne façon de traiter quelqu’un qui débute. J’avais envie de hurler.
J’ai surtout ressenti une profonde tristesse en me disant que si c’était l’esprit qui animait le monde du vélo, je ferais mieux de retourner à mes jeux vidéo. Je n’ai même pas pris la peine de lui répondre ; cela ne sert à rien d’interagir avec une personne pouvant dire de telles choses.
Le cyclisme serait-il une passion conditionnelle à ses moyens financiers ?
Il était le cliché de la personne qui se la pète et dénigre les autres à la moindre occasion. Un vélo « bling bling » avec du doré partout, très personnalisé. Du matériel très haut de gamme qui avait dû coûter une petite fortune. Il faisait des compétitions, là n’est pas le propos. Petite parenthèse, le vélo était magnifique.
J’ai été rassuré par les autres qui m’ont dit de ne pas l’écouter et m’ont félicité des progrès qu’ils me voyaient faire de semaine en semaine. Ça a cassé quelque chose à l’intérieur.
Fort heureusement, je n’ai plus rencontré de tels individus. Cela peut être fatal si on fait ce genre de rencontre quand on débute.
Malheureusement, le monde du vélo est un reflet de la société. Je peux vous assurer que la majorité des cyclistes sont bienveillants.
Le manque d’interactions sociales peut limiter votre développement et votre appréciation globale du vélo.
Cela peut être des amis déjà pratiquants, un club de vélo ou même les blogs et les forums et leur communauté sur internet.
Il y a beaucoup de personnes qui ont traversé les mêmes choses que vous.
Les groupes offrent un environnement de soutien où vous pouvez partager vos expériences, poser des questions et bénéficier de conseils d’autres cyclistes plus expérimentés. Les sorties en groupe encouragent la motivation et sont plus agréables. Vous apprendrez également des stratégies d’économie d’énergie, des tactiques pour affronter le vent et des astuces pour gérer les défis de la route.
Si vous pensez que les sorties en groupes sont réservés aux compétitions et cyclistes qui roulent (très) vite c’est faux. De nombreux clubs, souvent affiliés à la Fédération Française de cyclotourisme (FFvélo) ont des groupes de tout âges et de tout niveau.
sortie club vélo de route
Si ce n’est pas obligatoire, on progresse plus vite avec les sorties de groupes. Les changements de rythmes sont plus importants, la vitesse est plus élevée et l’émulation est plus forte. On se dépasse beaucoup plus facilement.
J’ai rapidement trouvé un mentor grâce au forum du site Vélo 101 qui m’a appris beaucoup de choses. Grâce aux sorties que je faisais avec lui j’ai rencontré d’autres cyclistes, dont mon second mentor qui est devenu un ami très proche et qui me suit encore 10 ans après mes premiers tours de roue.
Vous pourriez apprécier rouler seul et si c’est le cas c’est bien aussi.
Avec du recul et un brin de nostalgie, je me rappelle que le premier objectif que l’on m’ait fixé était de rouler à une vitesse moyenne de 27 kilomètres/h pendant 2 h.
Je ne saurais vous dire si c’était un objectif S.M.A.R.T pour une personne non sportive qui commence le vélo, j’y suis parvenu après des mois de lutte acharnée. C’est ultra-motivant de pouvoir discuter et “rendre des comptes” sur sa progression. C’est stimulant de voir son objectif se rapprocher.
Mon premier mentor avait 60 ans passés à l’époque, roulait sur un Specialized Venge et faisait des sorties à plus de 34 kilomètres/h de moyenne. Il m’a prodigué des conseils qu’il ne suivait pas qui m’ont énormément aidé. Notamment sur l’échauffement et la nutrition sportive. Il commençait ses sorties sur le grand plateau de 54 sans échauffement préalable.
Généralement, les cyclistes sont très heureux de pouvoir aider d’autres personnes, débutantes ou pas.
C’est toujours un plaisir de partager ses connaissances et de partager sa passion !
Avez vous identifié d’autres erreurs courantes? Avez vous rencontré des difficultés en débutant? En avez vous encore? Partagez le en commentaire